Le Parisien

Le saint-romain 2007 de Gilles Buisson

les vignes ont été plantées au lendemain de la guerre par Henri Buisson, le patriarche. A une époque où le chardonnay n’était pas spécialement en cour. Aujourd’hui il est vénéré, bien au-delà des frontières hexagonales. Saint-Romain est l’appellation la plus reculée de la côte de Beaune, en Côte-d’Or. La plus haute en altitude. Le saint-romain “sous la velle”, qui en est le fruit, profite du lever du soleil. ” Du haut de la vigne, par temps très clair, on aperçoit le mont Blanc”. C’est sans doute pour cela que le vin est majestueux. Issu d’un terrain argilo-calcaire, élevé en fûts de chêne pendant un an, il a été mis en bouteilles l’automne dernier. Pour le moment il fait la joie des palais qui, à l’heure de l’apéritif, apprécient les charmes minéraux du chardonnay. Il accompagnera aussi très bien des fruits de mer ou des huîtres. ” D’ici à un an ou deux, on pourra l’apprécier avec des noix de saint-jacques, mais aussi un bon poulet de Bresse”. précise Gilles Buisson, Qui, en 2008, il organisé la Saint-Vincent tournante.

Son saint-romain vieillit très bien. Il évolue avec le temps.
Pour d’autres mariages. A l’horizon du milieu des années 2000, c’est avec un époisses ou un munster qu’il pourra être servi. Car le saint-romain est le vin de tous les mariages. Il suffit juste de bien le connaître.
ALAIN BOLLERY

la bouteille: saint-romain blanc 2007 “sous la velle” : 14,50 € ,

Où le trouver:
au domaine Buisson Henri et Gilles, 21190 Saint-Romain,
Restaurant – cave l’Ampère, 1, rue Ampère. Paris XVII
Restaurant le Mellifère, 8 rue Monsigny, Paris II.
Restaurant l’Abelia, 125, boulevard des Poilus à Nantes (44).
Cave Bulle blanc rouge à Olone-surMer (85).

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